lundi 15 septembre 2008

Z'auriez pas l'tel de Fairytale ?!...


J’ai fait une liste des choses à raconter.
Elle n’est pas bien fournie, pas véritablement trépidante mais elle va justifier mon post, ici, ce soir !
Bonne lecture… Ou pas.

J’ai commencé les cours de norvégien. C’est comme une petite accalmie dans un flot de bulles ininterrompu !
Jaillissent parfois dans les conversations, un brin de discernement… « snakker » (parle), « spizzer » (mange), « spille » (joue), « vann » (eau)…
Mais malgré mon limbique ultra à l’affût, je ne pige toujours rien au parlé viking !
Et dès le premier jour, overdose de boeullsses ! Je n’ai jamais été très friande des boissons gazeuses mais ma réaction linguistique frôla le malaise ce jour-là… J’étais à deux micro pouces de l’évanouissement quand j’abdiquai finalement 30 minutes avant la fin du cours !
Premier froid norvégien ? Alerte symptomatique due au manque de ma langue maternelle ? Contaminée par les microbes des microbes que je garde ?
En tout cas, ce fut bref, intense et nauséeux !

Chaque jour, je parcours de long en large Oslo par les voies (non impénétrables) du bus. Enfin… Je passe ma vie entre Oslo, Stabekk (mon petit chez moi) et Sandvika (où je prends mes cours et accessoirement fais en sorte de devenir citoyenne norvégienne…).
Chaque jour, je m’assois derrière le conducteur (à croire que la place est réservée…) parce qu’au commencement, il y eut l’angoisse, les trajets et moi… Et heureusement, Dieu mit sur ma route le siège derrière le chauffeur et l’itinéraire en distance réelle sur l’écran face à moi ! Chaque jour donc, je guette l’arrêt choisi et je compte ou plutôt décompte simultanément… « 650 m, 640 m, 600 m… 307 m… - j’appuie – 256 m… 50 m… 6 m, 5 m, 4 m, 3 m, 2m, 1m – stop » C’est fantastique !
Et puis mes nerfs ont pris l’air et file tout doux maintenant. Alors je me laisse envahir par la quiétude et je prête un peu plus attention au paysage tout en écoutant mon i pod.
Et l’autre jour, les yeux dans le vague, j’aperçois sur ma gauche, tandis que le bus ralentit pour cause de trafic dense, une masse de chair, en hauteur mais à peine plus haut que le bus, sur un balcon. J’ajuste mes yeux brumeux et… « Oh mon dieu ! Mais il tourne pas rond çui là ! »
Un homme de Cro Magnon, tout égayé par ce début de journée ensoleillée, apparaît dans mon champ de vision, dans le plus simple appareil ! Et qui plus est, au vu et au su de toute la rangée d’automobilistes, jouant patiemment des pare-chocs en contrebas !
Je croise le regard d’une autre passagère et nous échangeons un haussement d’épaules d’incompréhension !

Avant mon grand départ, j’ai passé trois jours entiers sur un casse-tête. Celui du contenu de mes valises. Si vous n’aviez que 30 kg à emporter sur une île déserte, que prendriez-vous ?!
C’est un peu absurde comme question et pas si cornélien, me direz-vous…
Et bien détrompez vous puisque j’ai fait en sorte de compliquer le problème, à mon insu !
Mes valises vides pèsent à elles toutes seules, réunies, 10 kg. Je dois à présent réduire mon paquetage à 20 kg. La première valise, celle qui m’accompagnera en cabine, contient un ordinateur, un foulard, une veste et un guide touristique d’Oslo. Le poids est atteint !
Reste à limiter mes impulsions vestimentaires en prenant en compte les choses suivantes : 2 cadeaux par personne dont des bols bretons, des gâteaux au beurre, des peluches, livres et un jeu de quille en mousse… Je glisse mes sous-vêtements, indispensables, je tente une première pesée et… conviens qu’une paire de chaussettes en moins contre un pull-over, ne mettra pas ma demeure en péril, bien au contraire ! Je pars au pôle nord, mince !
En définitive, j’ai bien dû refaire ma valise 5 fois. La cinquième fut motivée par le précieux conseil du paternel après avoir abdiqué et conclu qu’un bagage supplémentaire en soute ne serait pas du luxe « Tu ne vas quand même pas t’alourdir avec une troisième valise seulement pour pouvoir emporter toute ta garde-robe ! Tu vas te ruiner le dos ma bichette ! »
Le hic, c’est qu’à force de « générosité », je n’étais pas en mesure de mettre plus de deux jeans et trois pull dans ma hotte à cadeaux !
Par conséquent, je pris l’option parentale : transporteur et colis de fringues d’ici 8 jours, à Oslo !

Mouais…
J’ai attendu 17 jours ! 17 abominables jours durant lesquels j’ai pu psychoter à souhait, triturer les nerfs du padre à coup de skype énervé, de mails impatients et larmoyants…
Le colis est passé par ici, il repassera par là… « Mais vous comprenez mon cher Môssieur que si nous avions su que votre colis contenait des petites culottes, le prix n’aurait pas été le même… Disons… Du simple au double ! »
En France, la procédure n’a pas été respectée à cause du transporteur, parfaitement au courant du contenu. En Norvège, rien ne franchit la frontière sans que l’inspection ait été sérieusement menée… À croire qu’ils ont interrogé et tenté de faire parler le carton sous une ampoule à basse tension !
À ce jour, mon barda est enfin à la maison ! Mais on me réclame la modique taxe supplémentaire de 140 euros… Parce que le facteur norvégien ne sait pas lire le Français et qu’il imagine que mon paquet contenait des produits ménagers !
Par ailleurs, je déconseille quiconque d’être charitable à mon égard s’il s’agit d’un envoi postal. D’une, je dénote comme une extrême poisse m’environnant et de deux, le dernier cadeau à l’intention de mes hôtes, envoyés une semaine avant mon départ, soit il y a 4 semaines, est encore je ne sais où et peut-être bien englouti par je ne sais qui…
Pfff…

La ville n’est pas immense, très jolie et bien « boutiquée »… J’ai donc mis peu de temps à shoppinguer ! Un achat compulsif et ça repart ! A défaut d’économie (oui car ici les prix sont assez exorbitants… Même chez H meuhmeuh…) je suis sortie de ma virée, équipée de la tête aux pieds ! Jugez par vous-même (clichés à suivre) ! J’ai dit oui à la mode norvégienne et les bottes en caoutchouc sont de rigueur ! Pas sure de faire fureur sur le dancefloors (encore que… J’ai croisé plus d’une pin-up Dior avec de la gomme aux arpions !) mais je serai au moins en mesure de sing in the rain avec les petits pingouins et de concurrencer le gros barbu de Noël ! (cf : la couleur)




Le Vélib' norvégien !


Un équipement du tonnerre ! (hey, je veux oui !)


SOS d'une Nutella addict en détresse... Celui-ci ne vaut pas ma tarte à tartiner préférée...


Mais je m'en contente sur un ou deux Krisprolls !


Première pâte à tarte on my own... Et en norvégien de surcroit !


Un plat quasi vide et ma première tarte en solo se laisse pousser les ailes !


Kakaouette ne supporte pas de se réveiller mal accompagnée...


... Préfère les petits nez mal mouchés !


Vous êtes-vous déjà sentis désemparés face à vos choix ?!...




...Moi oui !






Un samedi rêvé à ektachromer des espèces empaillées !...


Ne vous meprenez pas ! Je ne pose pas. Je savoure le simple fait d'être prise en photo par autrui plutôt que de me torturer l'esprit pour le faire moi-même !

vendredi 29 août 2008

Peanut saumonée jusqu'au bout des doigts de pied !



Voici plusieurs mois que je ne pense plus qu'à ça...
Mon départ en Norvège.
Ma lubie, ma crise post diplôme, mon voyage initiatique... Appelez ça comme vous le voulez. Tout est combiné !
J'ai opté pour Oslo fin avril après quelques paroles encourageantes et déterminantes de mon frère, rejoignant lui aussi la colonie des saumons fumés, pour un erasmus bien mérité.
Jusqu'ici je n'avais pas mesuré l'ampleur de mes futures pérégrinations... ou seulement à une échelle administrative !
Je tiens par ailleurs, ici, à NON remercier, mon opérateur téléphonique français, (S...R, pour ne pas le nommer), sans qui je serais peut-être partie plus sereine, moins énervée et surtout moins engagée ! De l'abonnée fière de sa participation financière (relative puisque les écus sont tirés de la poche paternelle !) à qui l'ont fait croire au bout du fil qu'on ne saurait se passer de sa pitance (soit 35euros mensuels...), je suis vite passée à la cliente hurlant dans le combiné (patience limitée à 1 mois et demi tout de même contre les 10 jours annoncés...) vociférant son extrême lassitude à se faire prendre pour la mouche du coche ! Et ce qui leur vaut ici une litanie entière à leur gloire, c'est qu'à ce jour, tandis que je coule des jours heureux chez les Vikings, cette affaire n'est toujours pas réglée et mon mobile, qu'on m'assurait parfaitement utilisable en Norvège compte tenu de ce "contre-temps", est tout juste capable de me servir de convertisseur et de réveil...
Voici pour l'entrée en matière !
Autre formalité, autre réjouissance, je suis à présent couverte pour 3 mois par la Sécurité française, le temps que celle de mon pays d'accueil prenne le relais. Et l'administration norvégienne n'est pas forcément moins critiquable... Pour ne citer qu'un exemple, mardi dernier j'ai été à la Politi, soit la police, pour obtenir un permis de travail. (je précise d'ailleurs que du haut de mes 24 ans, de mon diplôme de communication et de mon cv encore à l'ébauche visant l'embauche, je suis partie faire jeune fille au pair pendant 10 mois. Que celui ou celle qui n'a jamais babysitté me jette le première pierre !)
Me voici donc à prendre le bus dans une cacophonie de vert où les seuls repères visuels entre les sapins et arbres en tout genre, sont les stations essence, toutes du même nom : Esso...
Le trajet passé, je prends place dans la file de la Politi.
J'attends donc mon tour avec mon petit ticket de charcuterie administrative. 5, 10, 15, 20... 30 minutes. " For a work permit ? Yes, you have to go on the fifth floor !"...
Et rebelotte. Je monte 4 à 4 les marches mais cela n'y changera rien. Ticket number 57 et à l'écran 46...
Et comme le Norvégien n'est pas avar de rebondissements, je me dois de revenir avec d'autres formulaires remplis qu'on me fournit sur le champs, parce que leur papier en-tête est plus joli que mon actuel contrat...
Je rate forcément le bus qui me passe sous le nez. L'averse reprend de plus belle. Je pense à mes 30kg de vêtements qui traversent en ce moment l'Europe pour me rejoindre et je me rêve en bottes en caoutchouc !
Mais je tiens néanmoins à rendre grâce à la météo, très clémente depuis mon arrivée. Je doute que la France puisse rivaliser cette année avec son minable été indien !
À présent, quelques mots pour rassurer les proches…
J’ai été accueillie par une très gentille famille. Le moins que l’on puisse dire c’est que les petits vikings sont plein d’entrain ! Maison en bois oblige, ma chambre au sous-sol résonne sous leurs pas lestes (!) dès 7h du matin (weekends compris !). Je viens d’acquérir une onéreuse mais indispensable boîte de boules Quies. J’ai mémorisé plusieurs trajets en voiture et en bus. Je récupère ou emmène selon, les petits à la kindergarten (équivalent de garderie). Je mange très bien car mes hôtes cuisinent aussi bien que ma môman ! Je nettoie, récure, ramasse, cuisine et ma dite génitrice n’en reviendrait pas ! D’ailleurs, à mon retour, je prends une année sabbatique de ménage !
J’ai déjà vu trois fois le frangin et c’est vraiment un soulagement de l’avoir ici. Je prends ainsi mon bol de fait maison quand j’ai un coup de spleen. J'ai également goûté à ma première soirée erasmus et j'ai fini alcoolisée dans un lit une personne avec un beau blond... Mon frère ! Les petits ne sont pas encore très calins et je redoute qu’ils ne le soient jamais étant donné leurs forts caractères… J’ai pris en douce un ourson dans ma chambre, histoire de compenser l’absence de cajoleries ! A Noël, j’embarque Vaïko qui, soit dit en passant, est appelé ici « Ku » (= vache) par Fredrik, le plus jeune!
Mon norvégien se résumé à « nei » (non), « ja » (oui), « god dag » (bonjour), « Ha det » (aurevoir), « takk » (merci). Je commence les cours lundi et j’espère bientôt pouvoir substituer à mes dons divinatoires l’art de la communication pratique avec les enfants.
Je laisse à présent place aux images moins abrutissantes que mes laïus sans fin !
Par ordre d’apparition :
- Mon arrivée à Oslo dans son aéroport si calme
- Mon nouveau chez moi et ma famille de joyeux saumons !
- Paysages et architectures immanquables
- Une thématique aquatique !
- Clins d’oeil






























































lundi 14 avril 2008

L'aigri vous va si bien...


Ah! J'en ai ras l'arachide!
"L'a ptet ben raison l'dermato!" Je fais sûrement une réaction allergique au stress suscité par l'emploi malheureux! Pourtant, j'avais le sentiment d'avoir vécu bien pire comme situation avant de devenir marchande de vent dans la fonction publique…
Alors je vous dépeins le tableau.
Ce matin, peanut sort du plume, enfarinée. Elle se dit qu'une bonne douche la remettra d'entrain… Le poil soyeux et enfin dégraissé, le sourire a tout de même du mal à poindre.
"Bon diou de savon PH neutre et de crème "sans parfum" puant l'âcreté… Maudit traitement ouais! J'ai la cosse qui pique et l'éruption facile je trouve!"
M'enfin, passons. A défaut de morts, je semble voir des problèmes partout… Je rattrape de justesse ma lentille droite qui se faisait la malle dans une serviette humide. Et je m'y prends comme un pied pour atteindre le dit œil qui finit par déclarer une belle hémorragie lacrymale!
Arrive l'étape tant appréhendée de l'accessoirisation de Mlle Kakaouette (comprendre ici que je me la joue Mr Patate). Même pain quotidien : je défais la totalité de ma penderie pour atteindre une compilation cotonneuse mettant en valeur mon moi fourbu (je démarre toujours ma journée avec une envie vestimentaire). Je fais forcément chou blanc et prends le premier jeans boudinant et haut estival (rien de mieux en cette saison de giboulées!). Je fourre tout "bourré-balle" dans mon meuble foireux Ikea (je tiens à saluer l'auteur de cette expression, Choupi, sans qui mon laïus n'aurait pas le même apanage!)
J'arrive enfin à la pointeuse. Un regard endormi sur mes mails et mon thermomètre passe au rouge!
"Maaaaaaaaaaaiiiiiis c'est pas vraaaaaaaaaaaiiiiiiiiii!!!!!!!!"
Rapide flash back introspectif.
Je me sens soudainement telle Pénélope filant laborieusement son drap, que cette fois, d'autres improductifs tisserands s'évertuent à dépiquer…
J'ai passé deux #%$§!? semaines à patienter, relancer, anticiper, (m'ennuyer) pour qu'à la dead line d'avant avant-hier, on (les improductifs tisserands) m'envoie de précieuses données très utiles à la progression de ma mission...
Et… Rien! Voici réduites à néant mes perspectives utopiques d'activité libératrice! Retour à la case "patience" deux semaines supplémentaires, parce que mon très cher interlocuteur, oeuvrant pour la très noble inspection académique, a réglé ses congés sur la pas du scolaire!
Moralité : rien ne sert de travailler… Mieux vaut se brosser! (Hein Martine!)

jeudi 3 avril 2008

Tout Pour Les Femmes

Voici quelques mois, j'ai associé ma petite personne à un grand projet...
Disons que j'ai plutôt ressenti un effet positif du vieil adage que je pensais désormais vain bénéfiquement parlant "Semez et vous récolterez"...
Un précieux contact m'a donc mise en relation avec une personne ambitieuse et pas seulement rêveuse. Et c'est avec un grand plaisir et une pointe de fierté que je vous annonce (êtes-vous seulement plusieur à me lire?!) la mise en ligne d'un tout nouveau portail féminin.

http://www.toutpourlesfemmes.com

Ce site est avant tout dédié, comme l'indique son titre, aux femmes et aux femmes d'âge mûr. Mais il regorge également de sujets divers et variés qui satisferont la curiosité de tous.
Toutefois, si en définitive, vous ne vous sentez pas le moins du monde concernés, jetez seulement un oeil, découvrez mon unique (mais pas la dernière!) contribution et illuminez ma journée d'un commentaire enjoué!

mercredi 26 mars 2008

Run baby run now, if you run you'll get it...

">

J'veux qu'on m'appuie sur l'M de Merveilleux...

Je veux une vie en forme d'arête

Je veux une vie en forme d'arête
Sur une assiette bleue
Je veux une vie en forme de chose
Au fond d'un machin tout seul
Je veux une vie en forme de sable dans des mains
En forme de pain vert ou de cruche
En forme de savate molle
En forme de faridondaine
De ramoneur ou de lilas
De terre pleine de cailloux
De coiffeur sauvage ou d'édredon fou
Je veux une vie en forme de toi
Et je l'ai, mais ça ne me suffit pas encore
Je ne suis jamais contente

(Boris Vian me l'a soufflé)

jeudi 6 mars 2008

Y'a une mouch' dans ma soup'!

Bonjour Monsieur Mouch.

Première interrogation et pas des moindres, qui es-tu Monsieur Mouch? De quelle planète viens-tu? De quoi te nourris-tu? Ton caryotype est-il issu d'un mélange chromosomique magique?


Bzz bzz. Même si j’ai un nom de diptère, je suis un bipède de la pire espèce. Celle dont vous êtes aussi, un mec comme les autres quoi ! Je viens de chez moi, et si je suis un peu essoufflé, c’est qu’il a fallu pédaler entre les gouttes. Qu’est-ce que je mange ?! Et bien, je prendrai la même chose que vous, merci.

Raison pertinente de cette interview : le slam et son rôle adoucissant face aux dérives d'une société en proie à la pénurie de bling bling dans les sacoches des ménagères et à la disparition des bêtes à bon dieu (C'est vrai ça! Depuis combien de temps n'as-tu pas serré la pince à une coccinelle toi?!)…
Mais c'est quoi le slam? D'où cela peut-il venir? (Séquence macrobiotique génétique…)


Le slam, c’est un des derniers endroits où tu peux venir ouvrir ta gueule sans risquer de finir en cellule de dégrisement pour folie ostentatoire. Le public t’y attend, comme il s’attend aussi, puisque n’importe qui, à n’importe quel moment, peut avoir l’envie subite de monter sur scène, déclamer un poème, un conte, une lettre de motivation, une petite annonce, un rap ou même pousser la chansonnette. Bzz bzz.

Monsieur Mouch revendique son statut de conteur bio… Je fais un peu l'ignorante pour le plaisir de la fable mais, dis-moi, un conteur bio, ça marine dans quelle sauce? Heu… ça veut dire quoi?

Garanti sans Mot-GM. Si mes histoires ont une sale gueule, elles ont du goût. Ça fait pleurer, ça fait marrer, mais je vous garantis une sortie de salle avec l’envie pour les uns et les autres d’être des gens bons, pas des cochons.

Et pour faire du slam, il faut forcément un nom d'emprunt?… Parce qu'entre nous… Monsieur Mouch, c'est un bien étrange patronyme! (me risquerai-je à te demander la raison de cette appellation "contrôlée"?!)

Alors là, je ne vois pas ?! Et toi, tu le trouves normal ton nom ? Bon, ok, je me calme. Chacun fait comme il veut. Si tu t’appelles Jean-Jacques Martin, par exemple, que t’es petit et alcoolique, t’as le choix : soit tu te fais appeler Jean-Jacques, soit Jean-Jacques Martin, et puis si tu veux rester incognito, tu choisiras qu’on t’appelles Petit Corps Bourré. Perso, j’ai gardé le nom que mes copains d’enfance m’ont donné. Eux aussi je les ai gardés !

Alors si je comprends bien, nuit et jour à tout venant, tu contes bio aux honnêtes gens! Et c'est payant?! Considères–tu avoir atteint les sommets de la gloire? As-tu déterminé un plan de carrière et des objectifs à atteindre mensuellement? Comment gères-tu la reconnaissance du public? Penses-tu devoir prendre un jour ta retraite et l'annoncer à la TV, à une heure de grande écoute, tout comme Johnny a pu le faire cette année?

Je pense que ça n’est pas la peine de répondre à cette question, puisque la réponse est dans tous les magazines people. Franchement, faut être aveugle pour ne pas me reconnaître. Pour l’annonce de ma retraite, j’ai commencé par ça, et je passe ma retraite à organiser ma future vie active.
Et sinon, sans déconner (Ouais, ben ça m’arrive aussi), je prends la vie comme elle vient, et j’ai plutôt de la chance jusqu’à présent, même si je ne roule pas sur l’or, ni sur l’argent d’ailleurs.
Johnny prend sa retraite ????


Pour t'entendre, te voir, te lire, te découvrir et s'enticher de tes univers aussi variés qu'un menu de soupes onctueuses faites maison, où faut-il fouiller?

Si tu tapes « mouch » sur gogole, t’as déjà une bonne piste. Sinon, tu peux : soulever les papiers sur ton bureau, ouvrir la fenêtre et crier mon nom, regarder dans ta culotte, chercher dans le frigo entre les yaourts et la bière, venir sonner chez moi, demander à un programmateur proche de chez toi de m’appeler, demander au bistro, etc…

Un petit mot pour la fin et rien que pour moi…
Que conseiller à une Kakaouette qui voudrait être plus tard bien plus qu'une simple courgette?


Il faut absolument coucher !!! Mais il ne faut jamais se coucher. Toujours y croire, écouter ceux qui disent « C’est excellent », écouter ceux qui disent « C’est bien », écouter ceux qui disent « Tu devrais… », écouter ceux qui disent « Tu connais… ? », et surtout ne pas écouter ceux qui disent « … », ah, ben je ne me rappelle plus ce qu’ils disent.

Merci Monsieur Mouch ;-)

Merci à toi.

http://monsieurmouch.free.fr
www.myspace.com/mouchconte